L'afrique en marche

USA/Massacre de Tusla-Oklahoma : 100 ans après, les Etats-Unis tentent de mettre fin à leur amnésie

USA/Massacre de Tusla-Oklahoma :  100 ans après, les Etats-Unis tentent de mettre fin à leur amnésie

Le massacre de Tusla reste encore sans les mémoires des américains.

L’arrestation de Dick Rowland, en 1921 un jeune homme noir accusé d’avoir agressé une femme blanche, a déclenché l’un des pires déchaînements de violences raciales aux USA nous apprend www.lemonde.fr .

«J’entends les cris et je revis le massacre chaque jour. Un pays peut oublier son histoire, mais je ne peux pas.». Tels sont les propos en juste six minutes de Viola Ford Fletche. Cette femme noire âgée de 107 ans devient le visage que les Etats-Unis ont refusé d’affronter pendant près d’un siècle. Prenant la parole l’on sent la détermination de cette dernière à réclamer justice et réparations.

Cette détermination est marquée par le fait que les souvenirs sont intacts dans sa mémoire. Souvenirs du massacre raciste de centaines de Noirs les 31 mai et 1er juin 1921, à Tulsa (Oklahoma). Ce qui jusqu’à présent est à l’origine des tensions raciales dans l’Amérique.

Dame V. L. Fletcher mentionne que la plupart des populations noires ont perdu maisons, églises, journaux, théâtres, et surtout des vies. Ce qui la fruste est que personne ne s’est soucié du sort de ces dernières ( les populations noires) pendant près de 100 ans.
Aussi, dénonce-t-elle le fait que cette histoire ait été plongée dans l’oubli.

Lire aussi : CAMEROUN/ RÉSEAU MOBILE : CAMTEL ANNONCE LE LANCEMENT IMMINENT DE « BLUE ».

Viola Ford Fletcher ajoute: « Je n’oublierai jamais la violence de la foule hargneuse de Blancs lorsque nous avons quitté notre maison. Je vois encore le regard de ces hommes noirs qui se sont fait tirer dessus et leurs corps gisant dans la rue. Je sens toujours cette fumée et revois les commerces tenus par des Noirs être incendiés.».

Pour l’américaine sa vie lui a été volée car elle a quitté Tulsa sous la contrainte. Son unique souhaite est que les USA reconnaissent les tremblements, la douleur, et la perte qu’elle a endurée.

Bénédicte DEGBEY

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.