L'afrique en marche

Un prénom sur le bras, un nom sur la cuisse L’Editorial de Titus FOLLY

Un prénom sur le bras, un nom sur la cuisse           L’Editorial de Titus FOLLY

A l’heure des changements climatiques, je dis comme le pape François : « Notre nature s’écroule.».Préservons-la donc.

En guise d’acte de décès, désormais à Gaza sous les bombes, loin des tatoueurs qui ne peuvent plus exercer, il faut écrire la nuit à l’aide d’un briquet, son nom sur l’un de ses bras ou sur l’une de ses cuisses pour ne pas finir dans les fosses communes d’anonymes. Après la presse internationale qui a révélé cette trouvaille des Palestiniens, Joe Biden, le président américain en personne le confirme. Cependant, que fait-il, lui le maître protecteur d’Israël pour inverser la tendance ?

Joe Biden veut-il mettre un terme à la guerre en cours dans l’enclave de Gaza? Sans hésiter, tous les observateurs avisés pensent qu’il ne fera rien pour l’instant (ou aura un service minimum) pour arrêter la guerre.

En effet, après les attaques terroristes du « Hamas », de son front de moniteur de guerre au profit d’Israël, le président américain a donné carte blanche aux
hercules pulmonaires israéliens. Avec déjà leur attirail militaire, l’Etat juif a été renforcé par l’armée américaine. Tout est fait pour une riposte avec démesure au « Hamas ».

Depuis lors, l’Etat sioniste poursuit sa guerre sans encombres. A chaque bombe larguée sur Gaza, bombe qui illumine la cité martyrisée sans emprunt, la comptabilité macabre de ce massacre quotidien est déjà très lourde. On a dépassé les 8000 morts du côté palestinien.

Dans cette situation, la majorité des Palestiniens de l’enclave, pour éviter de finir dans les fosses communes destinées aux anonymes, ont recours à l’inscription de leur nom sur le bras ou sur la cuisse comme une sorte d’acte de décès.

SOLUTION COMPLEXE…

En reprenant à son compte cette réalité quotidienne, Joe Biden a-t-il changer de posture ?

Sans ambages, les spécialistes de la politique américaine n’y croient point. En effet, le président américain ne fera pas de calculs d’hypothèque. De ce fait, Israël va poursuivre sa guerre sans émotion ni frilosité avec l’appui américain.

Après avoir martelé lors de sa visite en Israël, l’énoncé du droit de ce pays à se défendre avec une amplitude vengeresse, la conduite de Biden ne peut plus être confirme à l’orthographe d’un cessez-le-feu.

Loin des considérations astrales, les postures de vécu et d’acteur actif de Biden doivent être liées à la prochaine présidentielle américaine en 2024.

Loin de la compassion, Joe Biden, déjà candidat à sa propre succession est conscient qu’il doit s’accrocher à Israël pour éviter tout spécimen de mesquineries venant des Républicains sous la tutelle de Donald Trump.

… POUR BIDEN

Mieux, on donnant la légitimé à cette guerre qui viole depuis le 7 octobre dernier la légalité du droit international, Joe Biden n’a pas le choix. Soutenir Israël est une tradition de la politique domestique aux USA.

En effet, l’actuel locataire de la Maison Blanche ne peut donc prendre le risque de se mettre à dos l’omnipotent lobby séculaire pro/sioniste. Biden sait très bien que ce lobby a une capacité de nuisance de nature à faciliter ou compromettre sa candidature.

Alors, l’un dans l’autre, pour le moment, on ne peut espérer avec Joe Biden, les odeurs de menthe des cheminées de Gaza en lieu et place de celles pestilentielles et morbides comme c’est le cas actuellement.

« La vie est belle. Et chaque jour est une vie. Prenons-la du bon côté et demain, il fera beau sur la grande route.».

Site www.lafriqueenmarche.info du 3 novembre 2023 No 522

Bénédicte DEGBEY

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.