Angine, grippe, rhinite, toux, la zone « nez gorge oreilles » est la cible privilégiée de nombreux virus, bactéries ou autres allergènes qui s’attaquent aux tout petits. Ces troubles ORL, comme on les appelle constituent ainsi l’une des premières causes de consultation pour la petite enfance qui nécessite l’attention des parents.
Maman Iris, mère de trois enfants confient avoir consulté à plusieurs occasions des spécialistes afin de soulager son ainé avant de comprendre qu’il existe des gestes assez simples et des règles d’hygiènes basiques à adopter pour limiter ces affections. « Quand j’ai eu mon premier bébé, je n’avais pas compris qu’il était allergique à certains produits et certaines odeurs. Il a fallu du temps et l’aide des médecins pour cerner les causes et les limiter au maximum », s’exprime la mère de famille.
Les problèmes ORL constituent la principale cause de consultation dans les premières années de l’enfance. « Ces affections des voies respiratoires majoritairement sont à l’origine des prescriptions antibiotiques, suivies par les infections urinaires », explique Gilbert Akowénon, infirmier dans une clinique de la place.
Et pourtant, divers stratégies permettent de limiter le risque d’infections ORL. Il s’agit de la vaccination, de l’alimentation et de la médecine douce. Ainsi, ces traitements peuvent éviter que les infections ORL ne se reproduisent trop souvent chez le petit enfant. « Mais leur efficacité est limitée et nécessite une véritable implication des parents. Ils doivent apprendre à accepter ces inévitables infections, qui affecteront l’enfant et adopter des gestes salvateurs », confie l’infirmier.
Alors que certains enfants sont très gênés par des infections ORL à répétition, les parents doivent veiller à leurs modes de vie qui permettraient de diminuer les récidives. « Sans l’implication des parents, on a malheureusement peu d’actions sur le vécu quotidien de l’enfant. Il est déjà difficile par exemple de convaincre les parents que fumer est dangereux pour leur propre santé. Il est encore plus dur de leur faire comprendre qu’il est nocif pour leurs enfants », précise l’infirmier. ».
De même pour le logement, un enfant ayant des affections du genre devrait rester dans un lieu aéré et bien propre. Mais les personnes ne sont pas toujours maîtres du choix de leur habitation pour des raisons familiales et économiques.
Des précautions et des traitements préventifs des troubles ORL…
Selon l’infirmier, on peut aider ces enfants en essayant de renforcer leurs défenses immunitaires par des vaccins non spécifiques, des produits, administrés par la bouche ou par voie nasale, très bien tolérés et prescrits par des spécialistes. Mais il faut savoir que si leur efficacité n’est pas nulle, elle n’est que légère, et qu’ils n’ont pas d’effet chez les enfants qui ont peu de rhumes, car ils ont déjà une bonne immunité.
Enfin, on peut avoir recours à la chirurgie dans les cas extrêmes. Elle est plus lourde et son efficacité est très loin d’être garantie. Il est aussi préférable de prendre des précautions idoines pour contrer les troubles ORL. Pour mettre les enfants à l’abri de toutes ces infections, il est préconisé d’éviter de prendre froid en les couvrant bien la nuit et le matin, de les aider à se protéger les voies respiratoires à l’aide de cache-nez, humidifier les voies respiratoires et d’utiliser des solutions de lavage physiologique.
Il est aussi important de vacciner les enfants et de les tenir à l’écart des odeurs fortes, de la poussière ou de la fumée et surtout consulter le médecin pour les traitements appropriés dès les premiers signes des affections. Il est aussi à prioriser des habits chauds pour les enfants afin de leur éviter ces affections et d’être assez prudent pour le respect des règles d’hygiène.