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Russie-Ukraine/bruits de bottes aux frontières : Vers un sommet Washington et Moscou ?

Russie-Ukraine/bruits de bottes aux frontières :  Vers un sommet Washington et Moscou ?

Organiser un sommet dans les prochains mois. Telle est la proposition du président américain Joe Biden à son homologue russe Vladimir Poutine. Cette suggestion du président des USA s’inscrit dans le cadre de la poursuite du dialogue sur la sécurité mondiale. 
Suite à une passe d’armes entre Vladimir Poutine et Joe Biden relative au regard inquisiteur de tueur, tout semble être sur la bonne voie. Les deux présidents ont convenu au cours d’un échange téléphonique le 13 avril, de poursuivre le dialogue en faveur de la « sécurité mondiale”. Ainsi, Joe Biden a suggéré à son homologue russe l’organisation d’un sommet «dans un pays tiers dans les prochains mois »pour « bâtir une relance stable et prévisible avec la Russie », a annoncé les services des deux chefs d’État.
Lors de la conversation la question de l’Ukraine et les conflits entre Moscou et Kiev ont été abordés. Dans ce sens, le président Biden a affirmé son soutien et celui des États-Unis à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Les deux chefs État ont indiqué être prêts à poursuivre ce dialogue mais Moscou n’a toutefois pas précisé si le président Poutine était pour le sommet, a informé france24 , soulignant que les liens entre Moscou et Washington ne sont pas au meilleur niveau et de nombreux désaccords sur plusieurs questions les opposent.
Par ailleurs, Washington a annoncé envoyé dès cet automne, 500 militaires supplémentaires en Allemagne, a indiqué le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin suite à une réunion à Berlin avec son homologue allemande Annegret Kramp-Karrenbauer. Mais après avoir accueilli le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kulebo à Bruxelles, le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, prévient que: «Le renforcement militaire considérable de la Russie est injustifié, inexplicable et profondément préoccupant », avertissant les Occidentaux à «décourager Moscou de toute nouvelle escalade, notamment en faisant comprendre que le coût de toute nouvelle aventure militaire serait trop élevé».
Cette question a été également abordée entre le secrétaire d’État américain et le chef de la diplomatie de l’Union européenne. Face à cela, «Poutine a décrit les approches d’un règlement politique », fondé sur les accords de paix de Minsk conclus en 2015.
Par ailleurs, d’après le Kremlin, le président américain a «exprimé son intérêt pour la normalisation de la situation et l’établissement d’une interaction stable et prévisible sur des problèmes aussi graves que la stabilité stratégique». Soulignons que Mikhaïl Gorbatchev, l’ancien président de l’URSS a salué la suggestion d’un possible sommet entre les deux chefs d’État.

Bénédicte DEGBEY

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