Quand une femme vous invite au restaurant L’Editorial de Titus FOLLY

Notre compatriote de France, Georgiana Viou est à l’honneur. Elle vient d’être etoilée par le « Guide Michelin », une sorte de prix Nobel de restauration. Dans l’exercice de L’Editorial du jour, nous saluons en cette journée internationale de la femme, cette reconnaissance.

Le « Guide Michelin » vient de rendre les noblesses au restaurant « Rouge » sis à Nîmes en France. La responsable de cet arrêt culinaire n’est autre que Georgiana Viou.

Ce restaurant qui a pris l’allure d’un laboratoire entre tables somptueuses et odeurs appétissantes vient d’être distingué par le « Guide Michelin », meilleure adresse de la cuisine raffinée en France.

Pour taper dans les yeux du « Guide Michelin », cette marque déposée a eu à travers les cheminées, les odeurs aromatisées du restaurant de Georgiana Viou.

A l’heure de la reconnaissance, ceux qui l’ont eu la chance de la voir à l’oeuvre ne peuvent nier qu’elle a travaillé sans relâche en cercle de savoir-faire. En effet, en pleine confiance, avec des recettes efficaces, elle a su y ajouter toute la rigueur scientifique.

Contrairement aux restaurateurs donneurs d’ordres et délégataires de pouvoirs, Georgiana est aux « charbons » et sur les braises. Ses coups d’oeil de « félin », son intuition, ses anticipations font la différence dans les plats concoctés. La cuisine est une passion pour elle

FAIRE ÉCHOS

Loin d’actions éculées en cette période où le prix des épices et condiments est en hausse, elle parvient à transmettre à ses clients les bienfaits d’une alimentation saine et gourmande. Dans son restaurant, « Rouge », à Nîmes, les produits du terroir gardois, dénichés auprès de paysans et pêcheurs du cru, sont spécialement à l’honneur.

A « Rouge », on est nourri sur le podium avec l’emporté sublime. Les compositions sont créatives, à la fois raffinées et marquées par des goûts francs.

Mieux, avec de la réflexion sur l’action, elle n’a pas eu de complexes ni oublié ses origines béninoises. Ainsi, elle agrémente ses plats fréquemment des touches béninoises.

Les compatriotes en villégiature estivale peuvent vous donner les autres détails. Le parcours de Georgiana Viou n’a pas été simple Avant de puiser de nouvelles forces dans la restauration, elle a dépassé l’épreuve.

En effet, avant de retrouver la fourchette au-delà de la conjoncture ou de la réalité, elle était communicatrice à la fin de ses études universitaires.

De la « vendeuse » d’infos à l’action de triturer les épices, Georgiana Viou démontre à plus d’un titre que la reconversion est un challenge qu’on peut gagner quand la volonté y est.

Et voilà un exemple qui peut inspirer les femmes en cette journée internationale à leur guise. En cette journée de flamme et nous souhaitons donc un supplément d’âme pour les femmes.

Pour nous qui parcourons le Bénin profond bientôt 30 ans, nos pensées vont ce matin à celles qui font des kilomètres pour la corvée d’eau quotidienne. Ça l’air d’être banal. Loin de là, c’est toute une vie.

Site www.lafriqueenmarche.info du 8 mars 2023 No 372

« La vie est belle. Et chaque jour est une vie. Prenons-là du bon côté et demain, il fera beau sur la grande route.».