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Qatar 2022 : ruban de fin pour une compétition où le foot….

Qatar 2022 : ruban de fin pour une compétition où le foot….

En finale de la 22ème édition de la Coupe du monde, l’Argentine a battu la France. Que retenir de ce mondial finissant au Qatar?

172 bits ont été marqués durant la compétition. Cependant, ce record n’a pas été totalement, le sommet du beau jeu.

En effet, la stratégie des sélectionneurs a pris le pas sur tous les réflexes et automatismes du football. Durant un mois, les acteurs ont plus bétonné la défense avec des bus.

Au Qatar, malgré tout, le savoir-faire des attaquants a permis de faire sentir le souffre aux défenses même s’il y a eu beaucoup de pénaltys. En guise d’explication, les observateurs avertis sont majoritaires à dire que le créneau du tournoi ( novembre/décembre), une première dans les annales du football a favorisé le caractère « explosif » des attaquants.

Ceux-ci depuis août ont retrouvé une croisière et un plein régime avec la reprise des championnats un peu partout dans le monde.

La finale avec six buts sans oublier l’Argentine victorieuse avec 15 buts en sept matchs en sont les preuves matérielles de cette tendance offensive du Qatar avec un total buts de 172 unités.

SUCCÈS, MAIS…

Au nombre des autres détails qui expliquent ce taux exponentiel de buts, il faut citer l’ingéniosité des sélectionneurs à déjouer la stratégie de l’adversaire. Le numérique prend de plus en plus place pour décoiffer la stratégie de l’autre en défense. Les spécialistes de vidéo recrutés à grands frais désormais ne sont plus là pour faire de la figuration.

Le duel Scaloni et Deschamps ne doit être si vite oublié. Le coach français a dû se racheter après ses erreurs d’appréciation.Le succès populaire a été de la partie. Les stades bien remplis sont également à mettre en exergue.

Avec la politique marketing du Qatar sans oublier celle de la Fifa, le public festif a été au rendez-vous et a joué le rôle de 12 ème homme lors de certains matchs décisifs comme lors de la finale France/ Argentine.

L’état de santé des joueurs est un autre facteur déterminant pour expliquer le succès du football au Qatar. Les équipes qui n’ont pas eu beaucoup de blessés ont pu tenir leur rang.

Le Maroc a souffert en la matière quand son axe central défensif a été décimé. Sans Saïss, le Maroc donnait l’image de « Lions » sans griffes.

C’est le cas aussi de la France avec la succession de grippes dans son team national. Mieux, la blessure de certaines vedettes comme Benzema..a été désavantagée la France.

L’ARBITRAGE, LA PLAIE…

Si les attaquants ont fait mieux qu’en depuis Allemagne 2006, il faut regretter le recul de l’arbitrage malgré les performances technologiques de la VAR. La prestation approximative de l’arbitre de la finale, le Polonais Szymon Marciniak est illustrative à plus d’un titre.

Le gigantisme ou la démesure ( c’est selon) du Qatar sur tous les plans est un record qui ne sera pas possible d’effacer des tablettes dans un temps record.On retiendra également que le Qatar et la Fifa se sont moqués des thématiques nouvelles comme « impact/carbone » et « changement climatique ».

On ne saurait faire le bilan et mettre sous un boisseau sphérique, les droits des minorités, les désirs des spectateurs et les menaces de certaines équipes. Face à la puissante machine de représailles de la Fifa, certaines équipes ont su retirer sans honte leur béquille aux minorités sexuelles et autres.

En 2026, on sera aux USA, Mexique et Canada. En attendant, la coupe du monde au Qatar continuera de forcer l’admiration sur certains plans.

Sylvestre Wa DONDO chroniqueur à Bruxelles

Site www.lafriqueenmarche.info du 19 décembre 2022 No 308

Bénédicte DEGBEY

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