Présidentielle/vote à Paris : Le fiasco de BR et de l’ UP

La diaspora béninoise était aux urnes ce dimanche 11 avril 2021. Mais les tôliers du pouvoir Talon en France ont vu rouge. Au ban des accusés, on a qui?
4% seulement des Béninois de France ont réellement exprimé leur droit de vote. On a eu 60 votants sur 1008 attendus. Comme on pouvait si attendre après la forte mobilisation de la diaspora béninoise vivant en France lors des manifestations du 3 avril dernier, le régime de la « Rupture » a n’a pu rien faire, lui qui était dans l’illusion de quadriller la France malgré la présence de Sébastien Ajavon et autres.
RAISONS D’UN ECHEC
Si les Béninois de Paris ne sont pas alles aux urnes, à qui la faute? Certains observateurs en France accuseraient dans une certaine mesure, le représentant des deux sections de la mouvance soutenant Patrice Talon « . Le travail abattu par la section Union progressiste ( UP) dirigée par Ulbad Assogba-Gbinhoun et celui accompli par la section Bloc républicain (BR) pilotée par Wilfried Kintossou n’ont pas fait mouche. Y-a-t-il lieu de comprendre que ces deux sections ne se résument qu’à des clubs d’amis ?
LES POIDS PLUMES DE LA MOUVANCE EN FRANCE
L’objectif des deux sections de contribuer à l’enracinement du PAG de Talon afin d’avoir l’ancrage territorial nécessaire au profit du leader de la « Rupture » qui rappelons-le est resté en exil en France avant le pouvoir ne s’est-il pas soldé par un échec cuisant?
Et pourtant, d’autres responsables de ces deux sections officient au niveau du Haut conseil des Béninois de l’extérieur (HCBE). Tout cela n’a donc servi à rien. L’ ambition affichée de ces deux sections d’implanter les deux partis UP et BR dans le microcosme hexagonal pour l’adhésion à la vision unilatérale du pouvoir de Patrice Talon n’a été qu’un vain projet.
Après le boycott retentissant infligé à la mouvance présidentielle en France, les accusations fusent surtout au BR contre certains responsables qui après avoir pris des responsabilités en France au nom de ladite section sont partis s’installer à Cotonou pour faire campagne- business, abandonnant leur base militante sans guides et sans stratégies.
Mais en réalité que pouvait cette minorité de la mouvance en France face à l’artillerie lourde de l’opposition avec Sébastien Ajavon, Léhady Soglo, Valentin Djènontin, Léonce Houngbadji… ?
Par Firmin TEKLY