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Présidentielle/Justice : Arrêté, Aïvo un mois déjà

Présidentielle/Justice : Arrêté, Aïvo un mois déjà

L’éphéméride égrène les jours et nous voici déjà au 15 mai 2021. 
15 avril 2021-15 mai 2021, un mois déjà que le professeur et constitutionnaliste de renom, Joël Aïvo a été interpellé alors qu’il venait de dispenser des cours au campus de Calavi.
Interpellé dans des conditions iniques (des gens cagoulés, armés jusqu’aux dents et qui n’ont pas lésiné sur les moyens illégaux), il a été conduit à la Brigade économique et financière.
A cette étape, l’officier de police judiciaire lui a notifié comme chef d’accusation : « Troubles à l’ordre public ». « Si ce n’est que ça, c’est gérable », ont répandu en échos une opinion publique internationale et nationale.
Entre dragonnades et abjurations.
Mais contre toute attente, ‘’déporté’’ le lendemain à la Criet, le professeur Aïvo a été confronté aux dragonnades et abjurations forcées. Face au procureur spécial de la Criet, il lui a été notifié deux autres chefs d’accusations « Blanchiment de capitaux » et « Atteinte à la sûreté nationale ». Par enchantement, le premier chef d’accusation décliné devant l’officier de police judiciaire a fondu comme un morceau de sucre dans l’eau.
Désormais, il y a sur du sable mouvant du ‘’lourd dans l’attirail de l’accusation’’ contre Joël Aïvo, déposé à la prison civile de Cotonou en attendant son procès le 15 juillet 2021.
Par Nourou TIDJANI

Bénédicte DEGBEY

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