Présidentielle/Arrestations arbitraires au Bénin : Réaction de l’USL Diaspora

«La purge dans le rang de l’opposition», tel est le constat fait par l’USL Diaspora Pourquoi les membres du parti de Sébastien Ajavon parle-t-il de purge?
Dudit communiqué, on apprend qu’avant et après le scrutin presidentiel du 11 avril 2021, plusieurs figures de l’opposition béninoise ont été arrêtées de manière arbitraire. L’USL Diaspora condamne cette situation qui prévaut au Bénin et parle de purge dans les rangs de l’opposition. De ce communiqué, on apprend aussi que les arrestations arbitraires entamées bien avant la parodie électorale du 11 avril 2021 s’est intensifiée après le scrutin.
Ainsi, on apprend que des dizaines de leaders et activistes démocratiquement engagés contre le pouvoir dit de la « Rupture » remplissent actuellement les prisons du pays. A tout ce beau monde, un seul chef d’accusation « terrorisme ».
TERRORISME, LE PRETEXTE
D’après ledit communiqué, cette vague de terreur politique entretenue par le gouvernement se traduit par un discours irrationnel qui tend à présenter les opposants comme « des ennemis de la Nation » en référence aux dernières déclarations du ministre de la Communication.
Cette stratégie vise à neutraliser les grosses figures de l’opposition, car depuis 2016, des opposants béninois font face à des affaires ténébreuses qui passent avec célérité devant la Criet qui se substitue aux juridictions ordinaires et dont les procès expéditifs cachent difficilement la main du pouvoir éxécutif.
Pour ce fait, le communiqué met en exergue les aveux du magistrat commis à la Criet, Essowé Batamoussi, actuellement en exil. Ce magistrat mentionne le communiqué a dénoncé la manipulation dont fait l’objet la Criet. Le communiqué fustige en outre au passage, les accusations grossières, hallucinantes et complotistes portées contre certains opposants actuellement embastillés dans les prisons de Cotonou, d’Akpro-Missérété, Ouidah, Lokossa…
L’USL Diaspora constate que le maintien illégal de Patrice Talon au pouvoir au-delà du délai constitutionnel prévu par la Constitution du 11 décembre 1990 et l’organisation aux forceps de la présidentielle frauduleuse entachée de scènes déshonorantes, ont envenimé la crise politique et conduit à des événements extrêmement malheureux.
L’USL Diaspora exprime sa profonde compassion envers les familles des populations victimes des récents événements dans les communes de Savê, Bantê, Tchaourou, Parakou, Kandi où des manifestations pacifiques débutées le 6 avril 2021 et qui ont pris une autre tournure.
Pour finir, l’USL Diaspora souhaite la réconciliation du peuple béninois avec lui-même à travers un dialogue national.
Par Nourou TIDJANi
Voici l’intégralité dudit communiqué
La purge dans les rangs de l’opposition entamée bien avant la parodie électorale du 11 avril 2021 s’est intensifiée.
Des dizaines de leaders et activistes démocratiquement engagés contre le pouvoir dit de la « Rupture » jonchent les prisons du pays au motif artificieux de terrorisme.
Cette vague de terreur politique que le gouvernement cristallise à travers un discours irrationnel qui tend à présenter les opposants comme « des ennemis de la nation » en référence aux dernières déclarations du ministre de la Communication vise à neutraliser les grosses figures de l’opposition.
Il n’échappe à aucun observateur que depuis 2016, plusieurs opposants béninois font face à des affaires ténébreuses qui passent avec célérité devant la CRIET qui se substitue aux juridictions ordinaires et dont les procès expéditifs cachent difficilement la main du pouvoir Exécutif. Les aveux du magistrat commis à la CRIET, Essowé BATAMOUSSI, actuellement en exil qui a dénoncé la manipulation de cette juridiction par l’Exécutif témoignent des accusations grossières, hallucinantes et complotistes portées contre des opposants.
Dans les macabres prisons de Cotonou, d’Akpro-Missrété, de Lokossa, on y retrouve des acteurs de l’opposition tels que Réckya MADOUGOU, Joël AÏVO, Alexandre HOUNTONDJI, Laurent MÉTOGNON, Joseph TAMÉGNON, Bio Dramane TIDJANI, Ferdinand COMBETTI, Ali HOUDOU, Jean KPOTON, Nadine OKOUMANSSOU, Garya SAKA et d’autres compatriotes, martyrs anonymes de la dictature.
L’USL Diaspora constate que le maintien illégal de Patrice TALON au pouvoir au-delà du délai constitutionnel prévu par la Constitution du 11 décembre 1990 et l’organisation aux forceps de la présidentielle frauduleuse entaché de scènes déshonorantes, ont envenimé la crise politique et conduit à des événements extrêmement malheureux.
L’USL Diaspora exprime sa profonde compassion envers les familles des populations victimes des récents événements dans les communes de Savê, Bantê, Tchaourou, Parakou, Kandi où des manifestations pacifiques débutées le 6 avril 2021 ont pris une autre tournure.
Pour éviter que le Bénin ne sombre dans une crise interminable qui va davantage déchirer le pays, il urge de réconcilier le peuple béninois avec lui-même à travers un dialogue national afin de redéfinir les bases de notre vivre ensemble.
Vive l’USL Diaspora
Vive le Bénin