Strive Masiyiwa est né le 29 janvier 1961. Il est un homme d’affaires milliardaire et philanthrope zimbabwéen basé à Londres. Il est le fondateur et président exécutif du groupe technologique international ‘’Econet Global’’ d’après Wikipédia.
Il a acquis une reconnaissance internationale pour son expertise en affaires et sa philanthropie, et est considéré comme l’un des humanitaires les plus généreux d’Afrique. Masiyiwa a fourni des bourses à plus de 250 000 jeunes Africains au cours des 20 dernières années grâce à sa fondation familiale. Il soutient plus de 40 000 orphelins avec des initiatives éducatives et parraine des étudiants dans des universités en Amérique, au Royaume-Uni et en Chine.
Strive Masiyiwa a fréquenté l’école primaire en Zambie avant de terminer ses études secondaires en Ecosse. Quand il avait sept ans, sa famille a fui le pays après que le gouvernement d’Ian Smith a déclaré son indépendance de la Grande-Bretagne. La famille s’est installée à Kitwe, une ville du centre nord de la Zambie connue pour ses mines de cuivre. La mère de Masiyiwa était une entrepreneure. Au moment où Masiyiwa avait 12 ans, ses parents pouvaient se permettre de lui offrir une éducation européenne très convoitée.
Ils l’ont envoyé dans une école privée à Édimbourg, en Écosse. Lorsqu’il a obtenu son diplôme en 1978, il est retourné au Zimbabwe, avec l’intention de rejoindre les forces de guérilla anti-gouvernementales là-bas. Cependant, il est retourné à l’école en Grande-Bretagne et a obtenu un diplôme en génie électrique de l’Université du Pays de Galles en 1983. Il a travaillé brièvement dans l’industrie informatique à Cambridge, en Angleterre, mais est rapidement revenu au Zimbabwe en 1984, espérant aider le rétablissement du pays après la guerre d’indépendance qu’il avait remportée en 1980.
Célèbre pour avoir mis un terme au monopole public dans le secteur zimbabwéen des télécoms, dans les années 1980, passé par les rangs de la guérilla mais aussi par les amphis de l’université du Pays de Galles, le diplômé en ingénierie désormais installé à Londres a démontré, depuis ses débuts dans les affaires, un flair et une capacité de rebond peu communs.
En 2019 surtout, la décision des autorités de Harare d’interdire l’utilisation des devises étrangères sur leur sol et de ne plus autoriser que le dollar zimbabwéen semble lui faire mettre un genou à terre. Entre défiance des marchés et inflation, la devise locale perd 95 % de sa valeur et l’homme d’affaires, dont une partie des avoirs restent cotés au Zimbabwe, voit son patrimoine dégringoler. En quelques mois, sa fortune passe de 2,3 à 1,1 milliard de dollars.
En 2020, après avoir songé à céder 20 à 30% de sa société gestionnaire de fibre optique, il a finalement réussi à redresser la barre, et plus encore.
Et parce qu’il est toujours judicieux d’avoir des amis partout, Masiyiwa est également un proche du milliardaire chinois Jack Ma, à qui il ouvre les portes des palais présidentiels un peu partout sur le continent.