Parakou/ Rayonnement économique : Faut-il ressusciter le Coteb ? 

Démarrer l’exploitation du port sec de Parakou confiée à la société Pic Network Limited, ressusciter le Coteb… tels sont les souhaits des populations de Parakou.
Plus aucune autorité de la ville de Parakou ne parle la renaissance du complexe textile du Bénin (Coteb). Ce qui n’est pas le cas de la population de ladite localité qui pense que la renaissance de cette société pourrait résorber en partie le chômage.
Aussi, la population de Parakou est-elle inquiète du retard qu’on observe en ce qui concerne le démarrage de l’exploitation du port sec confiée à la société Pic Network Limited. En effet, conformément aux dispositions de l’arrêté n°1485-/MEF/CAB/SGM/DGDDI/SP/088 SGG19 du 24 mai 2019, cette infrastructure devrait démarrer depuis quelques mois. Ce qui n’est pas le cas.
Ville universitaire depuis quelques années, la plus importante ville de la partie septentrionale du Bénin, Parakou  continue sa métamorphose en attendant de voir les activités du port sec et du nouvel aéroport. D’autres attraits sont également à signaler pour compléter le tableau.
L’achèvement de l’axe Parakou-Kabo-frontière du Nigéria, donnera une autre dimension à Parakou. C’est pour cela que pour une véritable expansion économique, il faut réhabiliter le complexe textile qui sera pourvoyeur de 2000 emplois directs.
La ville de Parakou, de par sa position géographique, se classe parmi les rares villes secondaires de la sous-région qui soit très proche des capitales des pays voisins.  On peut joindre en une demi-journée de route, Niamey, ou Ouagadougou, voire Abuja via le nord du Nigéria. Tout comme, on peut rallier Lomé, via  Djougou et Kara.
Comme on le voit, Parakou, est à une position stratégique qui fait de cette cité, une importante ville  carrefour avec les pays de l’hinterland et même du géant Nigéria.  De plus, la construction d’un port sec et d’un nouvel aéroport viennent comme des cerises sur le gâteau pour achalander ce potentiel marché.
En attendant l’aboutissement de tous ces projets, Parakou offre une étoffe routière  qui favorise sa traversée en direction des parcs touristiques de la Pendjari et du parc W, deux zones touristiques reconnues pour la splendeur de la faune et de la flore qu’ils offrent.
Ibrahim Yarou Djibril, correspond régional Parakou. 
Parakou, en attendant le port sec 
Installé sur un domaine de 50 hectares avec possibilité d’extension attribuée par l’Etat béninois, le  Port sec de Parakou est une plate-forme multimodale située à 3 km du centre-ville de Parakou, à proximité de la voie ferrée. Il donne au projet ‘’Epine dorsale’’ une position stratégique pour les importations et les exportations vers les pays limitrophes, notamment le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Togo. 
La mise en service de ce port s’inscrit dans le cadre des mesures initiées par le gouvernement de la ‘’Rupture’’ pour désengorger le port de Cotonou et rapprocher les marchandises de leur destination finale, notamment les pays de l’hinterland. C’est par la signature d’un arrêté interministériel autorisant la mise en exploitation dudit port que le groupe ‘’Petrolin’’ par sa filiale infrastructures PIC Network LTD prend la gestion de cette infrastructure.