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MÉDIATION UA/ BARRAGE DE LA RENAISSANCE : ÉCHEC DES NEGOCIATIONS

MÉDIATION UA/ BARRAGE DE LA RENAISSANCE : ÉCHEC DES NEGOCIATIONS

La médiation de l’UA entre l’Egypte, le Soudan et l’Éthiopie sur le Barrage de la Renaissance a échouée.
Les négociations entre L’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan autour de la construction du méga-barrage hydroélectrique de la Renaissance sur le Nil par Addis-Abeba,ont échoué après deux jours de discussions et une nuit blanche à Kinshasa nous apprend www.aa.com.tr .
Initialement prévues pour durer deux jours, dimanche et lundi, les discussions se sont poursuivies jusqu’à mardi sans aucun accord entre les trois pays. Ils étaient portant représentés par les ministres des Affaires étrangères et ceux en charge des Eaux et de l’électricité.
Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Hafez, déclare dans un communiqué sur sa propre page Facebook que l’Éthiopie a rejeté toutes les propositions et alternatives de l’Égypte et soutenues par le Soudan. Le communiqué rapporté par l’article, fait état de ce que l’Éthiopie a également rejeté une proposition égyptienne présentée lors de la séance de clôture de la réunion ministérielle et soutenue par le Soudan dans le but de reprendre les négociations sous la direction du président congolais et d’observateurs.
Une fois de plus l’Éthiopie montre son manque de volonté politique à négocier de bonne foi et ses efforts pour tergiverser ce qui est regrettable poursuit le porte-parole égyptien. Près d’une décennie de négociation concernant la gestion et le remplissage du réservoir du Grand barrage de la Renaissance qu’Addis Abeba construit sur le Nil bleu. Le projet de 4,6 milliards de dollars avait été lancé en 2011 souligne l’article. Ce dernier deviendra la plus grande installation hydroélectrique d’Afrique, Pour finir, il urge de retenir que l’Éthiopie estime d’un ton souverainiste ne pas avoir à négocier pour ce projet. L’Egypte, le Soudan et les Nations Unies exigent un accord commun au regard des impacts environnementaux à court, moyens et longs termes.

Bénédicte DEGBEY

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