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Maroc/Football : Deux millions de dollars de la Fifa et de la Caf pour la fédération marocaine

Maroc/Football : Deux millions de dollars de la Fifa et de la Caf pour la fédération marocaine

Les deux institutions mondiale et continentale de football, la Fifa et la Caf ont accordé une aide substantielle à la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Le compte de cette dernière est crédité de deux millions de dollars. Avec ce montant le ballon peut rouler pour encore amasser mousse.
Les caisses de la FRMF, l’instance dirigée par Fouzi Lekjaa ont effectivement reçu deux millions de dollars de la part de la Fifa et de la Caf. Dans les détails, on retient que la Fifa a octroyé un million de dollars. L’instance mondiale du ballon rond ne s’est pas arrêtée à cet acte indéniable. Elle a ensuite offert à la Fédération deux autres bonus. Le premier affiche plus d’un demi-million de dollars dédié spécialement au football féminin. La Fifa a même proposé aux dirigeants du football marocain de leur accorder un crédit sans intérêt qui peut aller jusqu’à cinq millions de dollars ou 35% du budget global rapporte Le360.ma.
Quant à l’instance continentale africaine de football, elle avait déjà débloqué 200.000 dollars au profit de la FRMF. Une somme jugée dérisoire au regard des dégâts collatéraux qui découlent de la crise sanitaire. Après les critiques acerbes suite à cette subvention, la Caf pour son image a dû mettre la main à la poche et a versé 300.000 dollars supplémentaires.
L’octroi de cette aide à la FRMF intervient dans deux contextes particuliers. Le premier est en lien direct avec la crise pandémique liée au Covid-19. Le second découle du fait que la FRMF n’a plus obtenu de versements de la part de son sponsor officiel, Maroc Télécom, depuis quelques mois. L’opérateur a décidé de ne pas renouveler son contrat de sponsoring. En octroyant ces subventions, l’objectif de ces deux instances mondiale et continentale est d’aider la structure faitière du football du royaume à dépasser les effets de la crise et éponger les dettes cumulées.

Bénédicte DEGBEY

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