Maroc/ Espagne : La droite « marche » sur Madrid
La candidate du Parti populaire occupe désormais le devant de la scène politique. Cette conquête du Parti populaire ( PP) est un grand pas pour la conquête du pouvoir dans deux ans.
Bien qu’étant local, la victoire de la candidate du Parti populaire au scrutin agite la dynamique de la politique espagnole. Déjà mardi soir, sans attendre la proclamation des résultats définitifs, Pablo Iglesias, leader de Podemos a annoncé sa démission, a fait part lesechos.
Ainsi, avec ses 65 sièges acquis au Parlement regional, Isabel Díaz Ayuso commence son second mandat sans une coalition. Elle domine ainsi les autres partis, car la gauche a obtenu 58 députés pendant que les centristes de Ciudadanos ne seront pas de la partie. Après de nombreuses années de difficultés, cette victoire du Parti populaire donne edpoir au Parti populaire.
Toutefois, les multiples commentaires vont à l’endroit du chef du gouvernement socialiste Pedro Sánchez. Mais la grande question qui tarode les esprits a été exprimée par l’éditorialiste, Enric Juliana du journal « La Vanguardia”, est de savoir si les résultats de Madrid peuvent être répliqués au plan national ou s’il est possible de gouverner en Espagne avec l’opposition de Madrid et sans un soutien en Catalogne. Bien que le gouvernement n’est pas mis en cause, la modification du cycle qui vient de commencer pèsera sur Pedro Sánchez , le premier ministre, chef du gouvernement en raison de la chute de son candidat à Madrid et une option centriste partie en fumée.
La victoire de la,candidate du PP, est le fruit de sa politique de contre-courant. Elle a d’ailleurs laissé les commerces et les hôtels en activité en pleine crise pandémique et ce malgré les critiques même de son parti. Toutefois la chute de la gauche est phénoménale vu que leur candidat a perdu 24 sièges. Même la petite formation Más Madrid dirigée par Mónica García, une jeune médecin pas très connue a battu la gauche en obtenant 34 sièges.