Les dirigeants ouest-africains suspendent le Mali des institutions communes. Le colonel Goîta, auteur d’un 2 ème coup de force n’est pas impressionné.
Les chefs d’Etat ouest-africains, réunis en sommet extraordinaire au Ghana, suspendent le Mali de leur organisation sous-régionale commune le dimanche 30 mai nous apprend amp.lepoint.fr .
Le double coup d’Etat des militaires maliens, que tous les chefs d’États africains ont tous condamné n’a pas été sans conséquence pour le Mali. Tout en se gardant de prendre d’autres sanctions, le Mali est suspendu de l’organisation sous-régionale commune.
D’après un communiqué qui a sanctionné le sommet, il ressort que la dizaine de chefs d’Etat des pays membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao),réunis à Accra ont pris des décisions fortes.
D’abord, il s’agit de nommer immédiatemrnt un nouveau premier ministre non militaire et former un gouvernement inclusif.
Aussi, la CEDEAO exige-t-elle ont été le retour des anciens président et premier ministre, arrêtés et écartés du pouvoir.
La CEDEAO demande leur libération immédiate, car pour elle, ils sont assignés à résidence et non rentrés chez eux.
En attendant un début d’application de ces exigences, le Mali est suspendu des institutions de la Cédéao par les chefs d’États qui ont condamné le récent coup d’État confirme le communiqué, un communiqué dans lequel, les civils doivent être ramenés au pouvoir pour boucler les 18 mois de la transition et organiser les élections générales prévues en février 2022.
En clair, après le double putsch des militaires et la décision de la Cour Constitutionnelle malienne qui déclaré vendredi le colonel Assimi Goïta comme président de la Transition, la CEDEAO qui s’est réunie sous la présidence du président de la CEDEAO, le Ghanéen Nana Akufo-Addo n’entend pas donner sa caution pour légitimer une transition dont les dés sont pipés.
Le président ghanéen a mentionné que vu la gravité des faits, ce sommet était important. De son analyse, la nomination du colonel Goïta par la Cour constitutionnelle malienne après le coup d’Etat avec un groupe de colonels qui ont renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020, a dit que ce qui se passe n’est pas conforme avec ce qui a été convenu.
La CEDEAO marche-t-elle donc dans les pas du président français, Emmanuel Macron qui menace de retirer ses troupes ?