Japon/Évacuation des eaux traitées dans l’océan : feu vert de l’AIEA

Le Japon, une décennie après le Tsunami à la centrale nucléaire de Fukushima Daïchi a eu recours au Système avancé de traitement de liquide ( ALPS) pour traiter les eaux de ladite centrale en vue de son déchargement vers l’océan. Par rapport à cette perspective, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a donné son approbation.
« L’approche du Japon vis-à-vis du déchargement des eaux traitées par l’ALPS dans l’océan ainsi que les activités relatives de Tokyo Electric Power Company Holding ( TEPCO) aura un impact radiologique négligeable sur les personnes et l’environnement.», lit-on dans le rapport de l’AIEA présidée par Rafael Martino Grossi.
Avec ce OK de l’AIEA, la politique du Japon en matière des eaux traitées par le Système avancé de traitement de liquide à la centrale nucléaire de Fukushima Daïchi a donc connu un heureux aboutissent.
En effet, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’autorité dans le domaine de l’énergie nucléaire vient de publier son dernier rapport compréhensif sur l’examen de sécurité des eaux traitées par le Japon.
Dans ledit rapport, l’AIEA conclut que les eaux de décharge issues des installations nucléaires dans l’océan se ferait dans le respect des normes internationales et ne causerait aucun dommage à l’environnement.
Avant l’assentiment de l’AIEA, que de multiplies contrôles depuis février 2022 de groupes de travail de l’Agence atomique et d’autres experts internationaux qui étaient au Japon. Leur présence consistait à effectuer des examens de sécurité des eaux traitées par l’ALPS et des examens réglementaires relatifs à ces dernières.
Après ce processus, le directeur général de L’AIEA, Rafael Martino Grossi s’est rendu au Japon et a visité la centrale nucléaire de Fukushima Daïchi en mai 2023. Au terme de sa visite, il a déclaré qu’il pouvait être certain que le déchargement répond aux normes internationales, car ces eaux ne sont pas contaminées.
Avec cette approbation, le gouvernement du Japon peut commencer à décharger les eaux traitées par le Système avancé de traitement de liquide dans l’océan en vue du déménagement de la centrale nucléaire de Fukushima Daïchi.
Le déchargement de ces eaux traitées se fera conforment aux normes et directives internationales. Il tiendra compte de la bioaccumulation et de l’accumulation à long terme des radios nucléides. Aussi, garantit-il une sécurité suffisante pour l’homme et l’environnement, car les effets de ces émissions sont extrêmement faibles par rapport à ceux des radiations naturelles.
CAPACITÉ D’ÉCOUTE
Sur le sujet des eaux traitées, le Japon a entrepris un long processus d’explication à l’égard de la communauté internationale.
En effet, non seulement le Japon a fourni en toute transparence à la communauté internationale des explications détaillées et fondées sur des preuves scientifiques. Aussi, a-t-il mis à la disposition de la communauté internationale des informations en ligne.
De surcroît, le royaume nippon a organisé plus de 120 séances d’information à Tokyo, séances destinées aux missions diplomatiques accréditées dans ce pays. Des séances d’information individuelles ont été en plus organisées à l’endroit des pays qui ont manifesté leur intérêt particulier à ce processus de l’ALPS.
L’AIEA a évalué positivement les efforts du Japon y compris les échanges de vues avec les parties intéressées. Après ce parcours qui conforte les uns et les autres, le Japon peut donc amorcer son processus de déchargement des eaux de la centrale nucléaire de Fukushima Daïchi.
Site www.lafriqueenmarche.info du 12 juillet 2023 No 452