L'afrique en marche

Guatemala/Visite de la vice-présidente USA : Lutte contre la corruption, une priorité pour les Etats Unis

Guatemala/Visite de la vice-présidente USA : Lutte contre la corruption, une priorité pour les Etats Unis

Pour avoir une justice indépendante, cela passe par la lutte contre la corruption. La lutte contre ce fléau était également au centre des échanges de Kamala Harris au Guatemala.

Cette volonté des USA de soutenir ce pays pour une justice indépendante dans le but de lutter contre la corruption a été très appréciée par Jordan Rodas, défenseur des Droits de l’homme au Guatemala nous informe www.rfi.fr.

« Pour moi, le plus important de cette rencontre, c’est que Kamala Harris a abordé la corruption de façon claire et directe. Cela montre que notre pays a besoin d’un accompagnement international car notre justice n’est pas indépendante. Elle est trop poreuse et par conséquent, le crime organisé et la corruption font beaucoup de dégâts en matière de droits de l’homme. Plus de corruption, c’est moins de droits de l’homme et donc plus d’immigration. Cela s’est vérifié au fil des années. Les Etats-Unis se sont montrés coopératifs, mais cette coopération n’a pas eu l’effet escompté sur les conditions de vie. Nous attendons que les institutions de la justice guatémaltèque reconnaissent les points faibles du Guatemala et que l’on a besoin pour cela d’un accompagnement international. », a laissé entendre Jordan Rodas défenseur des Droits de l’homme au Guatemala.

Lire aussi : VISITE VICE-PRÉSIDENTE USA EN AMÉRIQUE/ IMMIGRATION CLANDESTINE : BAPTÊME DE FEU POUR KAMALA HARRIS.

Pour lui, le second message de Kamala Harris met l’accent sur la lutte contre l’immigration. « Ne venez pas. Les États-Unis continueront à appliquer leurs lois et à sécuriser leurs frontières. Si vous venez à notre frontière, vous serez refoulés », a-t-elle martelé de manière claire de l’avis de Jordan Rodas. Et cette position des USA découle du nombre de migrants sans papiers arrêtés à la frontière entre le Mexique et les États-Unis qui est plus élevé que les 15 dernières années (178 600 migrants). Un pourcentage donc de 82% venant du Mexique et du « triangle nord » de l’Amérique centrale (Guatemala, Honduras et Salvador.).

Bénédicte DEGBEY

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.