France/ Justice : Sarkozy et le procès ‘’Bygmalion’’.

Au tribunal correctionnel de Paris, le procès ‘’Bygmalion’’ qui concerne l’ancien chef de l’État français, Nicolas Sarkozy aidé par son conseil, Me Herzog a débuté hier.
Pendant trois semaines d’audiences, ce procès va permettre de voir clair sur les dépenses excessives de cette campagne 2012 de l’ancien président français.
Nicolas Sarkozy ne sera pas le seul au tribunal correctionnel de Paris pour son interrogatoire. Il n’est pas le seul dans le cas. Il y a 13 autres prévenus (anciens cadres de Bygmalion et de l’UMP, directeur de campagne, experts-comptables), tous soupçonnés vont défiler pour infirmer ou confirmer les soupçons qui pèsent sur eux.
Premièrement, il y a le système de double facturation imaginé pour masquer l’explosion des dépenses autorisées pendant la campagne du président candidat à sa réélection.
Ensuite, il y a la réduction du prix des 40 meetings organisés par l’agence événementielle ‘’Bygmalion’’.
Enfin 80 % des factures réglées par l’UMP (devenu LR), au nom de conventions fictives du parti.
Les autres sont renvoyés notamment pour escroquerie ou usage de faux. Nicolas Sarkozy n’est pas concerné par tout cela mais plutôt pour financement illégal de campagne uniquement.
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Il risque un an d’emprisonnement et 3 750 euros d’amende. Si cette condamnation intervenait, Nicolas Sarkozy sera le premier ex-président de la Ve République à être condamné à de la prison ferme (trois ans, dont un ferme). Et ce sera du fait des accusations qui pèsent sur lui et qui ont nom corruption et trafic d’influence dans l’affaire « des écoutes ».