Un individu mal intentionné a réussi sans difficultés à donner un soufflet au président Macron. Il l’a fait au nez et à la barbe des éléments de sa garde rapprochée.
Quand on décrypte la vidéo sous toutes les coutures, on peut reprocher au locataire de l’Elysée, son ‘’enthousiasme juvénile’’ dans ce bain de foule qui a eu lieu dans ce lycée hôtelier de Tain l’Hermitage dans la Drôme. Si ces contingences sont survenues, il est dans une certaine mesure responsable.
Mieux, dans la vidéo qui a fait le tour du monde, on voit le président français sortir de son véhicule d’Etat et se diriger vers la foule sans qu’aucun de ses barbouzes et autres fins limiers de sa garde rapprochée ne le précède. Ce qui est intolérable à un si niveau international de sécurité d’Etat. En clair, aussi bien le président Macron que ses gardes ont fait preuve de laxisme.
Ce qui s’est passé peut-il subvenir en Afrique ?
Quand on voit ces légèretés déconcertantes qui ont permis à ce vil individu de porter la main sur celui qui incarne la République française, on se demande si cela peut se passer en Afrique? On peut en douter.
Si c’était en Afrique, il y aurait déjà eu préalablement positionnés, des éléments de la garde rapprochée appelés des ‘’hommes du premier cri’’. Ils vont se positionner devant les grilles de sécurité et faire face au public.
De ce fait, ils formeront un grand cordon de sureté dans le périmètre présidentiel de sécurité entre le public et le chef de l’Etat.
En Afrique, l’un des barbouzes de la garde rapprochée aurait facilement intercepté la main de cet individu mettant hors de danger le chef de l’Etat.
Mieux, si le premier cordon est statique, il y a un second qui cette fois-ci est mobile. Ainsi, il y a toujours entre le public et le président de la République, un second cordon infranchissable.
Pourtant, les barbouzes du continent noir vont se faire former en France. Assimilent-ils mieux les cours mieux que leurs précepteurs francais ? Question à qui de droit.
Par Titus FOLLY..
Journal L’Afrique en Marche du mercredi 09 juin 2021.