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Fibre optique : Google veut connecter l’Afrique à l’Europe via son câble sous-marin <>

« C’est un câble direct et il arrivera très rapidement sur le marché », prévoit Jean-Luc Vuillemin. Avec Simba, le second forme un projet plus long, mais aussi plus ambitieux : encercler l’Afrique d’un câble sous-marin. En attendant, la pandémie actuelle nous rappelle l’importance d’avoir de bonnes infrastructures internet.
L’ICPC a d’ailleurs enjoint les États à faciliter le déploiement, l’opération et les réparations des câbles sous-marins de fibre optique pendant la crise du Covid-19. Rapporte l’AFP. « Avez-vous vu les bateaux interdits d’amarrer par certains pays ? Imaginez-vous s’il s’agissait de navires câbliers venus réparer un câble qui prive des pays entiers d’internet. Ce serait terrible », conclut Keith Schofield.
« Beaucoup de gens considèrent que les câbles sous-marins sont un problème car ils nous rendent très dépendants, remarque Jean-Luc Vuillemin. Mais les câbles ne sont que les symptômes d’une situation de déséquilibre entre la répartition des utilisateurs d’un côté et les services qu’ils utilisent de l’autre. Le vrai problème, c’est de la localisation des données et des applications. »
Le directeur des réseaux et services internationaux d’Orange dénonce un « internet trop centré sur les États-Unis » : 80 % de flux qui transitent sur le 1,3 million de kilomètres de câbles sous-marin provient de la première puissance mondiale.
Le pays, qui a vu naître les cinq géants des services numériques (les Gafam), accueille aussi 9 des 12 sociétés qui contrôlent les serveurs racines du système de noms de domaine, l’une des infrastructures clé dans le fonctionnement des réseaux Internet.
Journal L’Afrique en Marche du jeudi 20 mai 2021.

Bénédicte DEGBEY

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