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Education/ Usage des écrans : Tablettes, Androids, jeux vidéo… pour une régulation ?

Education/ Usage des écrans : Tablettes, Androids, jeux vidéo… pour une régulation ?

Parmi les distractions des enfants depuis quelques années, figure l’écran sous toutes ses formes. Pour que les jeunes n’en abusent pas, l’implication des parents s’avère-t-elle nécessaire pour une régulation.
Tablettes, télévisions, téléphones portables et jeux vidéo rythment de nos jours le quotidien des enfants, adolescents et jeunes. Ils ne peuvent s’en passer une fois où ils sont censés se relaxer. Mais l’abus en toute chose étant nuisible, il est impérieux d’accompagner les apprenants dans l’usage qu’ils font des écrans.
Malgré les études, certains enfants et jeunes essayent de rester connecter à plein temps aux écrans. Leur addiction au numérique et aux écrans parfois à l’insu des parents est très forte. Dame Roseline, la quarantaine est mère de trois adolescents. Elle partage sa méthode de régulation des écrans dans son foyer : « Chez moi, pendant les week end et les vacances, il n’y a pas d’écran avant le petit déjeuner et tous les écrans sont rangés avant 13h pour le déjeuner et personne ne reste devant la télévision après 21h30. Cette règle, nous essayons de les respecter en tant que parent afin de leur montrer l’exemple. Bien évidemment quand papa a des émissions ou débats à suivre tard la nuit, le problème ne se pose pas. Les enfants même comprennent que c’est une nécessité. ».
Ecrans ou la ‘’drogue’’ des jeunes
Face aux Tablettes, télévisions, téléphones portables et jeux vidéo qui rythment de nos jours le quotidien des enfants, adolescents et jeunes, il revient aux parents de donner l’exemple en contrôlant leur propre temps d’écran. Il ne s’agit pas de les culpabiliser, chacun fait ce qu’il peut, mais on ne peut pas demander à ses enfants de passer moins de temps sur le Smartphone ou la tablette si on est soi-même hyper connecté. « Quel que soit l’âge, il est surtout important de ritualiser le temps d’écran. Et c’est valable aussi pour les parents. Les repas, notamment, doivent rester un temps d’échanges pour raconter sa journée ou parler de ce qu’on va faire. Je recommande d’utiliser un petit panier pour mettre les portables avant de passer à table », conseille David Alianon, coach scolaire et parentale.
Dans cette perspective de régulation, certains parents ne s’en sortent pas compte tenu de leur agenda hyper chargé ou de leur travail qui ne leur laisse pas le temps d’avoir l’œil sur les enfants en semaine. C’est le cas du couple Atiogbé. Les deux parents étant fonctionnaires, c’est un casse-tête permanent d’arriver à contrôler l’usage de l’écran des enfants pendant les vacances. «A notre niveau, c’est un peu plus compliqué. Nous n’y arrivons pas encore sauf les weekend où notre présence les dissuade », exprime la mère de famille. « Pour ne pas se sentir débordés, je conseille aux parents de définir avec leurs adolescents des plages horaires pendant lesquelles il a le droit d’utiliser les écrans. C’est un engagement moral qu’il s’engage à respecter, et il peut même le faire par écrit », recommande le coach.
Il ne faut pas non plus d’écrans dans la chambre à coucher, ni avant de dormir. On sait aujourd’hui que les lumières bleues ont des effets néfastes sur la rétine des jeunes, l’endormissement et la qualité du sommeil. Si les écrans sont les alliés de chaque instant, une source de distraction et de communication illimitée, ils ne doivent pas remplacer tous les autres loisirs qui existent et qui permettent d’apprendre, de développer sa créativité et d’aller au contact des autres.
Journal L’Afrique en Marche du jeudi 06 mai 2021

Bénédicte DEGBEY

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