La scolarisation en Afrique subsaharienne francophone a bien progressé ces dernières années, mais la qualité reste limitée. L’un des points faibles que pointe la majorité des experts reste l’acquisition des compétences de base.
D’après « Le Point », plus de la moitié des élèves de 15 pays d’Afrique francophone commencent leur scolarité dans le secondaire sans savoir ni écrire ni lire. Un récent rapport du Programme d’analyse des systèmes éducatifs (Pasec) des ministres de l’Éducation d’Afrique francophone l’a encore constaté. « Ces élèves éprouvent des difficultés d’apprentissage relativement importants dans le déchiffrage de l’écriture et la compréhension des mots », indique ce rapport financé notamment par l’Agence française de développement (AFD).
On sait également que le facteur linguistique joue un rôle majeur dans l’apprentissage des acquis de la primaire. En Afrique, et notamment dans les pays francophones, le problème se pose avec acuité, car il a été constaté que l’absence de ces acquis compromet sérieusement la réussite de la scolarité. En Côte d’Ivoire, la principale problématique à la fois pour les institutions et pour les parents d’élèves est la qualité de l’enseignement, et donc la qualité de la prestation des enseignants. Surtout, qu’il faut faire avec du personnel venu de divers horizons avec des parcours tout aussi différents.
Reste que pour atteindre les objectifs de formation commune, il faut souvent y mettre les moyens financiers.