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Djogbénou-Orden : un plan ? L’Editorial de Titus FOLLY

Djogbénou-Orden : un plan ?  L’Editorial de Titus FOLLY

La 9ème législature, c’est pour bientôt. Dans le prochain Parlement que fera Joseph Djogbénou ? Va-t-il siéger ou pas? Analyse dans l’exercice de L’Editorial du jour.

Qui siégera au prochain Parlement entre Joseph Djogbénou et Orden Alladatin, son suppléant?

Aux fruits de l’esprit pour les législatives dernières, le casting Joseph Djogbénou et Orden Alladatin a surpris plus d’un.

A quelques jours du 12 février prochain, ce problème de nid taure les observateurs avisés. Comme le dit la maxime : «Entre le passereau et le moineau qui occupera le nid pour protéger les petits?».

Aux dernières nouvelles, on va récompenser Orden Alladatin, le président sortant de la Commission des lois. Ici, on a vu sa docilité pour des vérités en lien avec les réformes en vogue, réformes qui ne sont plus à découvrir.

Pour la réécriture ou l’abondance des lois, l’histoire saura reconnaître l’oeuvre de Orden Alladatin.

Joseph Djogbénou va donc se contenter de son quadrillage de président de l’UPR. Il ne sera donc pas là avec l’éponge abrasive pour rayer les incartades de la 8 ème législature. Au nom de la parole donnée, il va mettre en exergue le devoir de cohérence d’une alliance politique au profit de Orden Alladatin.

DANS L’OMBRE DE…

Loin de la décoration et la création d’accessoires le 12 février prochain, Joseph Djogbénou va commencer son nouveau défi. Il pourrait arpenter sur la base de son ancrage anthropologique et politique, coteaux et monts, sentiers, pistes et routes du Bénin pour 2026.

Doit-on regretter ce choix de ne pas le voir à l’Assemblée ? Sans ambages, il faut regretter ce choix de Joseph Djogbénou. En effet, après la trame monolithique de la « Rupture » lors de la 8ème législature avec un président sans panache, il serait intéressant de le voir distiller un si large usage de l’allégorie de la jarre trouée.

Dans le feu de l’action, on a souhaité le voir aux antipodes des pulsions et de la promotion de l’amertume politique en vigueur depuis 2016. Mieux, Joseph Djogbénou, c’est l’intellectuel de pure race.

Le sémillant constitutionnaliste, au-delà de son style oratoire unique (dont je suis d’ailleurs admirateur), n’aura pas le temps de nous démontrer son approche de gouvernance d’un Parlement où l’opposition est minoritaire.

En outre, on aura pas l’occasion d’interrompre sa tendance naturelle à promouvoir des morphèmes (rage, ruse certificat de conformité), synonymes de déboires pour notre système démocratique.Enfin, sa présence au Parlement allait permettre un saut de renouvellement générationnel.

Pour une fois, les quinquagénaires qui ont fait leurs armes au campus de Calavi n’auront pas l’occasion de prendre les rênes d’une institution citadelle de la République.Malheureusement, Joseph Djogbénou a fait un autre choix, celui de 2026 sans une lecture critique de la « Rupture ».

Après les cristallisations, il a très peu de temps pour lever les incertitudes et inconnues pour la grande marche de 2026. Pour le moment, et avant 2026, on espére la fin de nos inflammations démocratiques.

Site www.lafriqueenmarche.info du 8 février 2023 No 347

« La vie est belle. Et chaque jour est une vie. Prenons-là du bon côté et demain, il fera beau sur la grande route.».

Bénédicte DEGBEY

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