Des « Lions » jusqu’à la mort L’Editorial de Titus FOLLY
Quand on parle de « Lions Club », on projette à l’écran, des adorés de l’Eternel. Nombreux parmi ses membres sont morts dans le drame de Dassa. L’exercice de L’Editorial du jour salue leur mémoire.
Des soldats contre la pauvreté sont morts du retour du front. Quand on parle de « Lions Club », c’est le don de soi pour autrui. C’est l’amour du prochain en foncier pour lutter contre la pauvreté.
Quand ils sont là, les montagnes et collines éclatent d’allégresse. Ils ne connaissent pas d’épines élevées, de ronces tenaces ni la hauteur des cyprès.
Au « Lions Club’, on prend une partie de ses revenus pour donner aux plus faibles. Mieux, on consacre une partie de son temps pour aller rencontrer les faibles.
Ils donnent donc l’argent et sont sur le terrain pour l’éducation, la santé, l’autonomisation des femmes, les créneaux porteurs pour les jeunes.
Même si comparaison n’est pas raison, le « Lions Club » est aux antipodes des fondations de nos milliardaires tropicaux. C’est au retour d’une descente sur le terrain à Parakou que certains membres du « Lions Club » ont trouvé la mort.
C’est pour cela que les membres du « Lions Club » continuent inlassablement de mettre à califourchon, des compatriotes désespérés par la précarité et la paupérisation.
Le « Lions club », c’est aussi la synergie de ses membres avec les autorités locales contre les issues quasi/suicidaires des tiers intervenants de la pauvreté. Des décades déjà que la légitimité du « Lions club » étale ses ailles pour la victoire face aux chiffres effarants.
Ces derniers font encore couler de grosses gouttes de sueurs le long de la colonne vertébrale de leurs compatriotes.
…SERVIR
Face aux situations, les stratégies d’intervention deviennent un impératif sur le versant. Il ne peut en être autrement du fait des ambiguïtés résultant des perspectives moins latentes Tout se fait avec la version moderne du monde des projets conçus avec rationalité et exécutés avec élan.
Et c’est au terme de cette passion de servir les autres que les dérives évoquées de nos routes ont demandé au « Lions Club » de payer un lourd tribut. Malgré ce coup de sort malheureusement indéniable, on espère que la volonté de continuer de servir les autres ne déclinera point.
Site www.lafriqueenmarche.info du 1er février 2023 No 341
« La vie est belle. Et chaque jour est une vie. Prenons-là du bon côté et demain, il fera beau sur la grande route.».
