Dans la cage aux « Lions »…L’Editorial de Titus FOLLY

L’Espagne n’a pu gravir l’Atlas. Le sommet marocain était haut pour les Espagnols lors de ce duel de 8 ème de finale hier au Qatar. Avec la prestation du Maroc, peut-on déjà parler de la renaissance du football africain ? Le football marocain peut-il amasser la mousse pour les autres Africains ? Analyse dans l’exercice de L’Editorial du jour.
Bounou, le keeper marocain au regard de sa performance lors de la séance de tirs au but a démontré qu’il n’a rien à envier à Thibault Courtois, le meilleur à son poste avant le mondial. Hakimi a marqué avec virtuosité son tir de but avec l’allure de Paneka.
Au-delà de Hakimi, il y a Ziyech, la moelle épinière et dépositaire du jeu marocain. Ziyech ne peut plus être un génie à bloquer au portail de la pléiade des stars à ce mondial.
Il y a ensuite le coaching de Walid Regragui, le sélectionneur marocain et fils du terroir. Dans sa puce, il a eu de la technicité à revendre. Son homologue espagnol, Luis Enrique le sait désormais.
EN MESURE DE…
Voilà des instants de gloire choisis après ce duel entre « Lions de l’Atlas » et les Espagnols de la « Roja » pour montrer que le football africain n’est plus un simple foyer invasif sans impact sur le football mondial.
Le Maroc peut-il être une source d’inspiration pour le reste de l’Afrique? Peut-on déjà parler à vol d’oiseau d’une école marocaine du football au service de l’Afrique?
Désormais dans le top 8 mondial, il ne fait plus de doute que le foot du royaume chérifien n’est pas tellement flamboyant en dépit de sa courbe ascendante.
Ce football, dans ses mérites, met en valeur une certaine qualité technique. Sur les 7,32, jusqu’en 1/4 de finale, Bounou, le dernier rempart n’a encaissé qu’un seul but. Ses réflexes doivent être pour les autres en Afrique, la résultante d’abnégation.
En défense, la rigueur et la solidité qui donnent le tournis aux attaquants adverses sont des constances chez les Marocains. Dans le bastion défensif, on ne joue pas en levée de rideau. Et Saïss, démontre à plus d’un titre qu’il en est l’incarnation.
Aux autres de s’arrimer a cette école d’oxygène. Avec la charnière centrale, les autres africains peuvent se ressourcer. Dans la verticalité ou dans l’astral horizontal, il y a de l’explosivité chez les créateurs et les maîtres à jouer Marocains.
Seul bémol quand il s’agit d’exalter l’école marocaine, c’est que sur le front offensif, les finisseurs ne sont pas de froids tueurs. L’exploitation de failles adverses chez les Marocains n’est pas encore parfaite.
Certes, l’école marocaine donne des sensations et des émotions. Elle n’est cependant, exempte de reproches. Aux autres Africains de s’en inspirer pour parfaire leur thérapie.
Site www.lafriqueenmarche.info du 7 décembre 2022 No 300
« La vie est belle. Et chaque jour est une vie. Prenons-là du bon côté et demain, il fera beau sur la grande route.».