Côte d’Ivoire/ présidence de la République : La chute de Gbagbo, 10 ans déjà
L’ancien président ivoirien a quitté le pouvoir il y a 10 ans sous les tirs de l’armée française.
11 avril 2011, 11 avril 2021: 10 ans a été contraint de quitter le pouvoir sous les coups de boutoirs de l’armée française. Les dernières heures du président avant son arrestation et les évènements qui s’en suivent urgent d’être rappelés nous informe www.jeuneafique.com .
L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo s’est montré tenace surtout ordonnant le bombardement de la résidence de l’ambassadeur de France. Arrêté par l’armée française, il a été d’abord incarcéré en Côte d’Ivoire, avant d’être transféré à la Cour pénale internationale avant d’être acquitté le 15 janvier 2019 au terme d’un procès très riches en rebondissements.
Tout a commencé le 7 avril 2011 nous apprend l’article avec l’annonce du blocus de sa résidence. Les choses ont dégénérées avec la résidence de l’ambassadeur français qui a été bombardée le 8 avril sous les ordres de l’ex chef d’État ivoirien. Le président Gbagbo ne s’est pas arrêté là, car le 9 avril de cette même année le Golf hôtel tout comme le QG de son adversaire ont été attaqués.
Malgré le contexte d’alors où on lui deniait la légalité et la légitimité, le président Gbagbo avait une large base militante sans oublier la loyauté de l’armée régulière qui disposait des armes lourdes redoutables.
Ceci a amené le camp adverse sous la tutelle de Alassane Ouattara de faire appel à l’ONU et la France.
La France sous les ordres du président d’alors Nicolas Sarkozy réagit et le président Gbagbo fut arrêté de même que sa femme.
De 2011 jusqu’à son acquittement le 15 janvier 2019 Laurent Gbagbo a isolé, encerclé et épuisé.
Mais malgré sept ans d’incarcération, les partisans de l’ex président n’ont pas abandonné et l’ont soutenu de différentes manières.
Il y a quelques jours après son acquittement définitif par la CPI, son adversaire, l’actuel président Allassane Ouattara lui a donné le feu vert pour rentrer au pays. Mais la question se pose depuis quelques jours à savoir si l’actuel président n’a pas commis une erreur en acceptant le retour à lui par Alassane Ouattara qui pour le déstabiliser et qui l’a envoyé à la CPI.