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Bénin/ Justice : Procès Aïvo, huis-clos ou public ? 

Bénin/ Justice :  Procès Aïvo, huis-clos ou public ? 

(Avocats de l’universitaire et ‘’Rupture’’ placent leurs pions).

Le procès de Joël Aïvo est prévu pour le jeudi 15 juillet à la Criet à Porto-Novo. Ce procès sera-t-il ouvert au public ou se déroulera-t-il à huis-clos, mieux huis-clos hyper militarisé ?  

Pour le collectif des avocats du professeur Aïvo, le procès de leur client : « doit être une grande messe de la démocratie contre l’arbitraire et l’injustice».

 Pour cela, les conseils de l’universitaire souhaitent que cette audience soit publique le jeudi 15 juillet prochain à Porto-Novo. 

Entre le vœu des avocats de Aïvo et la réalité, n’aura-t-il pas un grand fossé?

A la question de savoir si ce procès sera public, les avocats savent qu’ils n’ont pas le dernier mot, car tout dépendra du Parquet spécial de la Criet.

 A ce sujet, l’une de nos sources proche du dossier reconnait que le dernier mot revient effectivement à la justice. 

Entre bouclier et cuirasse. 

Contactée, une source au Parquet de la Criet a dit que rien n’est encore décidé à ce sujet entre l’accès au procès et le huis-clos. Et à notre interlocuteur de préciser : « Les audiences des tribunaux sont publiques, mais il arrive cependant que l’accès aux procès soit interdit au public et que les portes de la salle d’audience soient fermées au nom du prince du huis-clos qui en latin veut dire ‘’porte fermée’’.  

Il poursuit : « Y peut arriver que le tribunal autorise le public, mais à l’étape de certains débats sensibles, le juge peut décider de vider ka salle d’audience. Le juge peut prononcer le huis-clos si cela nécessaire selon son entendement ».  

Au regard des éléments d’appréciation de ce dossier ‘’Aïvo’’ très sensible avec des accusations telles que blanchiment et atteinte à la sûreté de l’Etat, le débat par rapport à un procès public ou à un huis-clos militarisé n’est pas encore tranché. Ce debat va donc polariser l’attention de l’opinion dans les prochains jours. 

Par Nourou TIDJANI.

Journal L’Afrique en Marche du 2 juikket 2021.

Bénédicte DEGBEY

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