Dans le dossier des bourrages d’urnes, les coupables et leurs inspirateurs ne sont pas inquiétés jusqu’à ce jour, et ce près de deux mois après les faits. Pourquoi ce traitement de faveur pour les présumés qui ont été vus dans leurs agissements sur les réseaux sociaux?
L’opposition aurait orchestré de graves irrégularités lors du scrutin du 11 avril 2021. L’accusation est formelle et ne lui accorde pas la moindre présomption d’innocence. Mais jusqu’à présent, la promesse du gouvernement de mettre sur pied une commission d’enquête pour la manifestation de la vérité n’a pas été matérialisée. Doit-on en être surpris si cette volonté du gouvernement de mettre sur pied une commission d’enquête n’a pas été concrétisée?
Si rien n’a été fait jusqu’à présent, il suffit de voir la réthorique évoquée qui met à la charge des adversaires politiques, la consigne du boycott officiellement clamée par l’opposition.
On comprend donc qu’ayant accusé l’opposition, « l’ennemi juré » de Patrice Talon, que rien ne soit fait pour la manifestation de la vérité au sujet de ce dossier de bourrage d’urnes.
Comment comprendre que les « bras armés » de l’opposition soient miraculeusement positionnés au ministère de l’Intérieur, à la Commission électorale nationale autonome (Cena) et dans les bureaux de vote puissent poinçonner le logo de l’un des autres duos dans la course? Cette option doit relèver d’un cas d’école.
La plateforme des OSC qui a été invitée à participer à cette commission d’enquête et qui a accepté la « main tendue » du gouvernement dans sa décision d’initier une commission d’enquête attend toujours.