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Avenir/ Rompre avec le passé : redonner espoir à la jeunesse

Avenir/ Rompre avec le passé : redonner espoir à la jeunesse

Avenir/ Rompre avec le passé : redonner espoir à la jeunesse
Au regard de la situation, il faut permettre à la jeunesse de jouer sa partition dans le rôle constructeur de la Nation pour éviter le fatalisme.
« L’amour du travail, le goût de l’entreprenariat, la culture du sens de la responsabilité, la primauté de l’intérêt général, la construction du bien-être individuel et collectif sont autant de valeurs qui manquent aux jeunes d’ici et ailleurs. », dit Roméo Santos, un jeune activiste politique.
« Les jeunes n’ont pas le choix, car au moment où l’avenir de la jeunesse ne préoccupe pas les dirigeants, il va falloir trouver les solutions idoines. Il faut un sursaut d’orgueil afin que les autorités fassent preuve de nouveaux paradigmes pour contenir le désespoir qui semble envahir les jeunes. », poursuit-il pour conclure ce débat.
Etat d’esprit
« L’amour du travail, le goût de l’entreprenariat, la culture du sens de la responsabilité, la primauté de l’intérêt général, la construction du bien-être individuel et collectif sont autant de valeurs qui doivent désormais impulser l’élan des jeunes. », analyse Emmanuela Kèkè, active dans le développement social.
Nouréini Lafia, jeune militant politique quant à lui a affirmé que : « Le penseur camerounais, Achille Limbé il y a quelques années a lancé un appel aux jeunes pour prendre courageusement leur destin en main et tracer avec sérénité les sillons de l’avenir du continent. ». Il décrypte encore : « Sans cet état d’âme, la désespérance pour les jeunes continuera de prendre malheureusement le pas sur leurs ambitions ». poursuivre
Changement de comportement
« Avant toute projection, les jeunes doivent changer de comportements et récuser les solutions miracles qu’on leur propose », persiste le jeune militant politique.
« Si l’Afrique doit sortir des sentiers battus, il faut qu’ils soient formés et qu’ils bâtissent un cadre propice à la réalisation de l’idéal commun du développement. Bien de diplômés préfèrent s’adonner à la ‘’bamboula’’. Chacun réclame le progrès, mais personne ne veut s’investir pleinement. Il n’y a point de lueur de développement pour une Nation paresseuse. », dit-il pour conclure.
Prosper Akpo déplore le contexte sociopolitique. Pour lui, « C’est vrai que l’environnement sociopolitique et économique contribue énormément à affaler les jeunes béninois. Dès qu’ils quittent la terre du 229, ils font preuve d’une abnégation extraordinaire. Ils deviennent performants hors des frontières quand ils sont employés dans de grands groupes internationaux. Mais au pays, le plus souvent, le sacrifice, l’imagination et l’ingéniosité manquent à l’appel. ».
Il continue avec détails « Au lieu de faire la politique, il faut que la jeunesse béninoise, aille à l’école de la Chine qui a su développer sa capacité de nourrir ses 1,3 milliards d’habitants. Ce n’est pas pour rien que la Chine populaire s’est dessinée une étoffe de puissance mondiale et elle ne se donne aucun répit pour atteindre cette vision. ». Et pour boucler son analyse, il a laissé entendre : « Et l’Empire du Milieu ne doit son salut qu’aux exploitations familiales qui ont produit des résultats à force d’ardeur et d’abnégation en la terre. ».
En somme, le savoir-faire, l’expertise, la richesse et le bien-être s’acquièrent au gré du travail. Or les jeunes béninois donnent l’air d’être fatalistes. Pour les mettre sur les rails, il faut œuvrer à ce qu’ils empruntent inlassablement le chemin du travail.
Elysée NOBIME
Site www.lafriqueenmarche.info du 12 mars 2022 No 101
 

Bénédicte DEGBEY

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