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Athlétisme/ Carrière d’une future star : Le jeune Akambi Oswald Akanho a un rêve pour le Bénin

Athlétisme/ Carrière d’une future star : Le jeune Akambi Oswald Akanho a un rêve pour le Bénin

(Conquérir une médaille olympique pour le Bénin pour l’avenir)
Du haut de ses 20 ans, le jeune sprinteur béninois, Akambi Oswald Akanho, qui a connu sa première participation à une phase finale des championnats nationaux d’athlétisme a beaucoup d’ambitions pour sa discipline et son pays. Etre le premier Béninois à gagner une première médaille olympique pour le pays qui attend cet instant de gloire depuis 1960.
Le natif de la ville aux trois noms, la capitale du Bénin, Porto-Novo a connu un peu tard, les sensations de cette discipline à l’âge de 18 ans. Mais loin d’être un handicap pour lui, le jeune Akambi O. Akanho se veut rassurant et déterminé à se faire une place dans le gotha de l’athlétisme béninois, africain et international.
Encourager par son professeur de l’éducation physique et sportif au CEG Akpakpa centre, il finit par s’y mettre dans la droite ligne de cette discipline. Adepte du 100 et 200m puis du saut en longueur, Akambi Akanho, a eu la chance de concourir seulement sur l’épreuve de 100m. Il a d’ailleurs pris part à son tout premier championnat national d’athlétisme en mars dernier au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo.
Premières sensations
Pour une première expérience, le jeune qui jure d’être médaillé d’or aux JO à venir pour le Bénin, pour l’heure, a fait à ces championnats, 11’95 sur 100 m. Cependant, en dépit de ce chrono modeste l’ambition reste et demeure : « Je veux être le premier sprinteur béninois à être médaillé d’or pour mon pays aux jeux olympiques dans les prochaines années. » a-t-il répété.
Du haut de ses 1,80m, le jeune athlète né le 04 août 2000, veut faire de sa discipline, une profession et non un loisir. C’est pourquoi, il déplore la non disponibilité des infrastructures adéquates ou parfois l’accès est difficile sans oublier la qualité du matériel existant.
Il n’a pas manqué de porter un doigt accusateur sur le non arrimage entre les heures de cours qui chevauchent celles des entraînements. Conscient que son ambition est noble, le jeune « Adjatchè » et son coach ne cessent de s’entraîner six jours sur sept de 21 à 23h (ndlr: GMT+1).
Le jeune sprinteur en devenir à l’image de ses sœurs Noélie Yarigo ou Odile Ahouanwanou loue tout de même les efforts de la Fédération béninoise d’athlétisme que dirige Viérin Dégon pour faire performer les athlètes locaux afin de les placer dans des centres de référence pour un jour espéré des médailles pour le pays.
Pour l’heure, face aux difficultés et aux blocages, le jeune Akambi Oswald Akanho oppose une détermination accrue et une volonté inébranlable pour atteindre ses objectifs.
Vivement que le corps accompagne l’esprit pour qu’il puisse aller plus loin, plus haut et plus vite.
Par Messan DOHOU 
Journal L’Afrique en Marche du jeudi 29 avril 2021

Bénédicte DEGBEY

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