Angleterre/Gouvernement : Vague de démissions, le 1er ministre fragilisé

Angleterre/Gouvernement : Vague de démissions, le 1er ministre fragilisé
Boris Johnson, fragilisé, promet de « continuer » à son poste. C’est ce qu’il convient de retenir en dépit des mauvaises nouvelles qui tombent en cascade pour Boris Johnson.
Après les départs fracassants des ministres de la Santé et des Finances, mardi 5 juillet au soir, d’autres membres du gouvernement, moins haut placés, ont annoncé leur démission, ce mercredi, lassés des scandales à répétition qui entourent Boris Johnson depuis plusieurs mois. Une quinzaine de personnes ont déjà jeté l’éponge et les appels à démission se multiplient, annonce www.tv1infos.fr
*Nouveau scandale après le « Party gate »*
Premiers à partir, les ministres de la Santé Sajid Javid et des Finances Rishi Sunak. À sa suite, le secrétaire d’État chargé de l’Enfance et de la Famille, Will Quince, a annoncé son départ, jugeant qu’il n’avait « pas le choix » après avoir répété « de bonne foi », dans les médias, des éléments fournis par les services du Premier ministre « qui se sont avérés inexacts ». Le ministre du Logement Stuart Andrew a de même indiqué son départ, jugeant que les Conservateurs n’avaient pas à « défendre l’indéfendable »
Fragilisé, Boris Johnson reste cependant déterminé à rester. Auditionné au Parlement lors de la séance hebdomadaire de questions au Premier ministre, le Premier ministre britannique Boris Johnson a assuré qu’il « continuerait » à son poste. Il doit ensuite faire face aux présidents des principales commissions de la Chambre des Communes, parmi lesquels certains de ses critiques les plus virulents au sein de son parti conservateur. « Le travail d’un Premier ministre dans des circonstances difficiles, quand un mandat colossal lui a été confié, est de continuer, et c’est ce que je vais faire », a-t-il promis, écrit encore www.tv1infos.fr
Mercredi après-midi, ce sont encore cinq nouveaux membres de l’exécutif qui ont claqué la porte : Kemi Badenoch, Julia Lopez, Mims Davies, Lee Rowley, Neil O’Brien and Alex Burghar.
Cette vague de démissions a été initiée alors que le Premier ministre venait de présenter des excuses suite à un énième scandale après les multiples rebondissements du « Partygate ». Boris Johnson a reconnu avoir fait une « erreur » en nommant dans son gouvernement, en février, Chris Pincher, « whip » en chef adjoint chargé de la discipline parlementaire des députés conservateurs. Ce dernier a démissionné la semaine dernière après avoir été accusé d’attouchements sur deux hommes. Affirmant d’abord ne pas avoir été au courant, Boris Johnson a reconnu qu’il en avait été informé dès 2019, mais qu’il avait « oublié » ces accusations en le nommant.
Site www.lafriqueenmarche.info du 06 juillet 2022 No 227