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Ajavon et Violette Djidjoho pour la paix L’Editorial de Titus FOLLY

Ajavon et Violette Djidjoho pour la paix L’Editorial de Titus FOLLY

A l’heure des changements climatiques, je dis comme le pape François : « Notre nature s’écroule.».Préservons-la donc.

Violette Djidjoho et son patron et propriétaire de la société d’assurance Gab, Sébastien Ajavon se croisent devant la justice depuis trois mois. Depuis lors, que de « formules magiques » résonnent dans les tribunaux sans trancher le dossier. Et si les deux faisaient la paix des braves? Analyse dans l’exercice de L’Editorial du jour.

Est-il possible de réconcilier Violette Djidjoho et Sébastien Ajavon hors des tribunaux ? Et qui pour jouer ce rôle capital ?

A la première préoccupation, sans ambages, la réponse est sans ambiguïté. On peut les réconcilier.

Ceux qui comme nous connaissent précédemment la posture de Violette Djidjoho dans l’organigramme de l’empire commercial « Ajavon » savent que c’est possible si les deux se décident.

En effet, Violette Djidjoho n’est pas seulement la PCA/ Gab. Dans la configuration administrative du fleuron « Ajavon », elle jouait un capital rôle de « moelle épinière » à la manière de : « Soyez encore mon roi, prolongez le boulevard jusqu’à la mer.».

ELLE ET LUI…

Au-delà, durant la campagne présidentielle de 2016, ceux qui étaient dans les méandres comme nous avions été à suffisance témoins oculaires de la proximité stratégique et opérationnelle entre Ajavon et sa collaboratrice.

Pour faire court, si Sébastien Ajavon a accepté et accordé des dividendes de personnalisation à Violette Djidjoho durant plus d’une décennie, ce n’est pas un simple hasard. Pour faire court encore, Violette Djidjoho était comme un membre de la famille Ajavon.

Ce n’est pas une hyperbole, car durant tout ce temps où Violette Djidjoho a été en passerelles de travail avec Sébastien Ajavon, nous avions eu la chance de voir chez les deux, les mêmes ondes au rythme de rêves et d’espoirs.

Après Ajavon a été contraint à l’exil dans les conditions que l’on sait. Malheureusement, c’est dans ce contexte que surgit l’importance de détails gênants relatifs à cette société d’assurance qu’est la Gab. L’eau a-t-elle coulé sous le pont? On retient une chose : « Entre le bois et l’écorce, les bombes à fragmentation n’ont pas droit de cité, même en désespoir de cause…».

A l’heure où l’on assiste à ce feu nourri de buissons d’épines qui dévore jusqu’aux cèdres, nous croyons personnellement à une paix sous l’arbre à palabres. Entre Violette Djidjoho et Sébastien Ajavon, leurs cris de guerre qui attirent les foules de magistrats ne peuvent être réglés au tribunal.

Il ne peut en être autrement, car après les liens d’allégeance, on peut éviter des mécanismes grotesques.

Qui peut prendre réunir Violette Djidjoho et Sébastien Ajavon pour la pertinence de l’urgence d’agir ?

… ÉTAIENT COMME L’ARBRE ET L’ÉCORCE

Répondons à la 2 ème interrogation de l’exercice du jour Dans l’entourage des deux, il y a bel et bien des personnalités qui ont le parfait profit de médiateur.

En premier lieu, nous jetons notre dévolu sur un ancien de l’épiscopat catholique béninois. Dans une situation pareille, l’élu de Dieu avec la dextérité d’interface a tout pour réussir une telle mission.

Après, nous citons un très proche de Ida Ajavon, la marquise du magnat béninois. On peut davantage miser sur cette dernière piste en dépit des ténacités et des fragilités qui interpellent.

Dans les deux cas de nos pistes de médiation, il faut vite agir. Ce qui permettra d’éviter les incidences malfaisantes et la violence avec jet de mangues pourries qui a trop duré

Que les médiateurs se mettent en branle ( pas en public comme au tribunal), mais sous l’arbre à palabres pour décliner les stratégies idoines d’intensité pour la réconciliation.

Ainsi, Violette Djidjoho va retirer sa plainte. Quant à Sébastien Ajavon, il va se résoudre à donner l’absolution à l’Ex collaboratrice.

Il faut réhabiliter Violette Djidjoho et ne plus la laisser à l’étiage sans bouée de sauvetage en dépit de tout. Ainsi, elle abandonnera ses charges.

A ce jeu, les protagonistes y gagneront à l’enseigne de la maxime connue de tous : « Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès…».

Site www.lafriqueenmarche.info du 30 octobre 2023 No 519

« La vie est belle. Et chaque jour est une vie. Prenons-là du bon côté et demain, il fera beau sur la grande route.».

Bénédicte DEGBEY

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