Afrique/1ères dames: OPDAD, mauvaises nouvelles après la fête
A l’Organisation des premières dames d’Afrique pour le développement (OPDAD), l’inquiétude gagne les membres. Ces derniers temps, les mauvaises nouvelles se succèdent.
Les First Ladies d’Afrique réunies sous la bannière de l’OPDAD a fêté ses 20 ans d’existence avec faste en juin 2023 à Kinshasa. C’était sous l’égide de Denise Nyakeru Tshisekedi, 1ère dame de RDC.
A cette occasion, les épouses de chefs d’Etat africains ont dressé des tables somptueuses et ont réaffirmé leur engagement pour une Afrique où la santé et le bien-être des enfants, des jeunes et des femmes.
Cependant, à peine cet anniversaire terminé que déjà deux parmi elles ne font plus partie de l’organisation. Il s’agit de Mme Bazoum du Niger, mais surtout Sylvia Bongo du Gabon.
ELLES CROISENT LES DOIGTS
Si la 1ère dame du Niger n’a fait que deux ans dans l’organisation, celle du Gabon totalise 14 ans de vie militante dans l’OPDAD.
En effet, Sylvia Bongo était l’une des figures emblématiques de ladite organisation du fait de son ancienneté.
Elle a contribué aux efforts d’établir des programmes importants à l’échelle du continent. On peut retenir la lutte contre le VIH en Afrique, les campagnes en faveur de l’accès à l’éducation sans oublier une couverture systématique des soins de santé et l’égalité des sexes au travail.
Avec le départ de Sylvia Bongo, il ne reste que quatre anciennes. On peut citer Chantal Biya, Antoinette Sassou Nguesso, Jeanette Kagamé et Dominique Ouattara très actives.
Avec cette vague de coups d’Etat, chacune des 1eres dames d’Afrique croise les doigts pour conjurer le mauvais sort.
Pour rappel, au-delà de leur appartenance à l’OPDAD, de nombreuses 1ères dames africaines font montre d’un activisme dans leur pays. Leurs actions caritatives sont déclinées par leur fondation respective.
Site www.lafriqueenmarche.info du 5 septembre 2023 No 488
