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Accès à Internet : le continent africain entre progrès et inégalités

Accès à Internet : le continent africain entre progrès et inégalités

Un constat d’autant plus alarmant que les pays de la façade atlantique du continent n’ont pas été épargnés par les coupures de câbles sous-marins de fibre optique depuis début 2020. Après une première coupure du câble SAT-3 et une double rupture du WACS fin janvier, le premier a de nouveau été rompu début mars, dans les eaux territoriales de la RDC.
Jeune Afrique nous informe que de tels événements se produisent une centaine de fois dans le monde chaque année, selon Keith Schofield, du Comité international de protection des câbles (ICPC) – à cause d’événements naturels, de la pêche industrielle ou de l’ancrage des bateaux, plus rarement d’actes de vandalisme. Malheureusement, certains pays d’Afrique sont peu résilients face à ces incidents.
« Un pays est correctement connecté à partir du moment où il reçoit sur ses terres trois câbles sous-marins de fibre optique », juge Jean-Luc Vuillemin, directeur des réseaux et services internationaux d’Orange. Or, quantité de pays africains côtiers ne sont reliés qu’à un seul câble (Mauritanie, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Sierra Leone, Liberia, Togo, Congo) ou deux (Bénin, RDC, Namibie, Mozambique), selon la carte de TeleGeography, une entreprise américaine d’analyse des infrastructures internet. Pire : l’Érythrée n’est liée à aucun câble sous-marin.
Journal L’Afrique en Marche du jeudi 20 mai 2021

Bénédicte DEGBEY

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